Etape 1

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Communiqué de presse Étape 1

Résultats generaux Étape 1 par ZR

 

COMMUNIQUÉ DE PRESSE - ETAPE 1 : ST-RAPHAËL - BRIANÇON - 425 KM

Une mise en bouche al dente !

 

Première étape 100% inédite pour ce 4e TROPHÉE DES ALPES. Après 80 kilomètres de liaison ensoleillée, Peira-Cava, petit village niché dans la montagne annonce l’ouverture des hostilités. Attirance magnétique. Les V6 rugissent… résonnance mécanique, écho magnifique au pied du col du Turini, mythique et  presque mystique. Une R5 ouvre la voie devant ses cousines Alpines au grand galop, qui font hurler leurs chevaux. On revoit Jean-Claude Andruet, Jean Ragnotti et Didier Auriol graver leurs arabesques dans la glace.

Le déjeuner d’Isola 2000 se digère avec un café serré. Capuccino ou stretto ? Le Col de la Lombarde joue les passe-plats. Pas la dolce vita, non. Mais une transalpine cuite al dente. L’Italie s’offre dans toute sa splendeur et sa démesure passionnée pour l’automobile. Et viva la Lancia ! Fulvia, Stratos ou Delta gravissent les cols en allegro. Ici on célèbre plutôt Sandro Munari et Mikki Biasion. Au terme de la 8e ZR du jour, dans des paysages de rêve, on n’en finit plus de se dire que la vita e bella au volant de ces belles anciennes !

Arrive l’Izoard. On resserre une dernière fois les lacets pour dévaler sur Briançon, le pied bien assuré. Les bornes ont défilé. On n’a pas vu le temps passer...  Demain: rendez-vous est déjà pris avec le Galibier. Ce géant nous attend les bras coisés, sur fond de sommets enneigés. Les Alpes s’annoncent vertigineuses !

 

L’Audi mène la danse. Au terme des 425 km et des 9 ZR de cette première étape, les mines sont enjouées. Il y a eu du sport et quelques belles batailles tout au long de cette journée marathon. Six vainqueurs de ZR différents et une lutte encore très serrée en tête du classement. Ce soir à Briançon c’est l’Audi Quattro Sport S1 n°25 de Jean Conreau et Gauthier Brignon, lauréate de trois ZR qui pointe en tête. Ils devancent Yves et Benoît Deflandre et leur Ford Sierra Cosworth n°1 de six petites unités et l’étonnante VW Golf n°21 de Patrick et Thomas Guillon, nettement plus à l’aise dans sa moyenne intermédiaire. Mais attention, derrière on se bouscule au portillon. Les écarts sont minimes et promettent un lutte intense.

Dites trente-trois ! Pas de chance pour Patrick Bonnetain et Martin Schnitzler (Porsche 911 S n°33), tandis qu’ils réussissaient une belle première étape, ils durent s’arrêter à San Martino, au départ de la ZR7 avec un cardan déboulonné. De quoi leur bousiller la journée. L’équipage parvint à réparer tant bien que mal afin de rallier Briançon, surveillée de près par la voiture balai de l’organisation…

La 19 grille le départ. En panne d’embrayage avant la ZR9 Jean-Paul et Muriel Paolin (Porsche 911 n°19) ne put s’arrêter au départ de cette ultime exercice dans le col de l’Izoard. Arrivés à Briançon il leur fallait trouver à remplacer l’embrayage de leur belle allemande.

Demain : la journée des grimpeurs. Longe de 336 kilomètres, cette duxième étape affolera les dénivelés. A tout seigneur tout honneur, c’est par le col du Galibier, le géant des Alpes, que les équipages entament la journée. L’enchaînement avec le Télégraphe rappelle les grandes heures du Tour de France, tout comme d’ailleurs, la spectaculaire grimpette de Villargondran et ses 45 épingles serrées. Totalement inédit: la montée du col de Chaussy où les premières épingles extrêmement serrées feront qu’il se dispute en liaison et à 20 km/h pour d’évidentes raisons de sécurité. Retour aux grands classiques ensuite avec le col de Madeleine, menant les concurrents à la pause déjeuner d’Aigueblanche. Les hostilités reprennent de plus belle l’après-midi avec le col de Ronchat. Au fil des lacets, et des montagnes russes, les paysages restent majestueux jusqu’au podium final dressé sur la place du vieux village de Megève.

 

INTERVIEWS

Patrick Zaniroli (Fra/organisateur) : « Après une première étape marathon totalement inédite et particulièrement disputée, on peut s’attendre à une autre étape fort copieuse demain, dans les Alpes. La journée se termine dans le Massif du Beaufortin, avec trois ZR, elles aussi totalement inédites qui vont en surprendre plus d’un…»

Yves Deflandre (Bel/Ford Cosworth n°1) : « Malgré nos problèmes électriques dans la prologue de dimanche, nous avons réussi une belle journée. Bien sûr, la Ford Sierra Cosworth demande un peu de temps pour être domptée. Avec le turbo, c’est un peu plus brutal que la Porsche, mais on finit par s’habituer. La journée était magnifique

Patrick Guillon (Fra/VW Golf GTI n°21) : « Il s’agit de notre troisième participation au Trophée des Alpes avec notre Golf. Nous avons été bien inspirés de passer en vitesse intermédiaire ce qui permet à notre petite voiture de concéder moins de pénalités dans les lacets.

RECONNAISSANCES 16 SEPTEMBRE : ‘FORZA ITALIA !’

 

Etape 1 : Saint-Raphaël - Isola 2000 - Briançon - 420 km - 9 ZR  - Timing de l'étape 1

Au départ de Saint-Raphaël, vous découvrirez certaines des plus belles spéciales du Monte Carlo dans l’arrière-pays Niçois. Afin de rallier au plus vite ce terrain de jeu exceptionnel une liaison de 80 km sur autoroute permettra aux équipages de rejoindre Lucéram, point de départ de la première ZR au col Saint-Roch. Suivra le mythique col du Turini, monstre sacré du grand rendez-vous du mois de janvier. Après Saint-Martin de Vésubie, l’ascension vers Isola 2000, lieu du déjeuner, sanctionnera la fin d’une première matinée déjà bien corsée.

Cap sur l’Italie pour un après-midi inoubliable et, lui aussi, complètement inédit ! Trois ZR3 de folie sur des cols parfois étriqués, mais offrant des paysages à couper le souffle.

Patrick Zaniroli (organisateur) : « Attention ici les routes sont étroites, mais nous avons eu le souci, avec mon compère Alain Lopes, d’adapter en permanence les moyennes à tenir suivant le profil et la largeur de chacun des cols à franchir. Au Trophée des Alpes, nous essayons que vous ne soyez pas là pour vous faire peur, mais pour prendre du plaisir et admirer de somptueux paysages ! »

Et sur ce plan l’Italie va laisser de merveilleux souvenirs. Le retour en France se fait par le Col d’Agnel, avant un ultime exercice de style dans l’Izoard, col bien connu des amateurs de cyclisme, pour basculer sur Briançon, ville d’arrivée de la plus longue étape de ce TROPHÉE DES ALPES (420 km).