Day 1 - Stage 1 Le Grand Bornand - Brides les Bains

 

 

COMMUNIQUÉ DE PRESSE
 

Lundi 13 septembre – Étape 1 : Le Grand-Bornand – Brides-les-Bains (260 km)

La bataille des Alpes, de bonne guerre !

Le clocher de l’église du Grand-Bornand a frappé un coup. Huit heures trente. Sur le podium dressé au cœur de la station bercé d’un soleil matinal prometteur, Patrick Zaniroli a baissé le drapeau tricolore, lançant officiellement ce 5e Trophée des Alpes. Grand beau sur les massifs alpestres pour cette première étape lançant les équipages à l’assaut d’une bonne dizaine de cols et pas moins de neuf secteurs de régularité, aussi vertigineux que sinueux. Le cirque magique a donné lieu à la première bataille rangée entre équipages français et belges ouvrant le feu, tour à tour, d’un sommet à l’autre, au gré des aléas de la navigation ou de la densité de circulation sur route ouverte. Ce soir à l’arrivée à Brides-les-Bains, ils sont cinq équipages, trois français et deux belges, à se tenir en moins de 8 secondes. Bien déterminés sur leurs terres, les Français ont tiré les premiers ! Serge Garosi et Valérie Fontaine (Toyota AW11 n°15) s’emparent de la tête du général, devant Philippe et Karine Aparicio (VW Golf GTi n°33), Jean-Philippe et Stéphanie Wante (Porche 911 n°18), tandis que le tenant du titre, le Belge Yves Deflandre, accompagné par Jean-Marc Piret (Porsche 944 n°1) et ses compatriotes Etienne Baugnée et Benoît Remion (Porsche 911 n°5) complètent le top 5 provisoire, tout en restant à portée de tir.

  

 

  • L’essence du problème. Pour Jean-Christophe et Antonio Caldeira, ce Trophée des Alpes a démarré en hoquetant. En proie à des soucis d’arrivée d’essence, leur Citroën CX GTI, s’est montrée récalcitrante tout au long de la matinée. Il faudra investiguer entre le réservoir et les injecteurs…
  • La marge d’erreur à 1%. Sur ce Trophée des Alpes, les équipages sont contrôlés sur une dizaine de prises de temps sur une moyenne de 9 ZR (Zone de Régularité) par étape. Sachant que l’organisation leur permet d’effacer la plus mauvaise prise de temps pour chaque journée, le cadeau quotidien est de… 1%, en termes de classement.
  • De la MGA à la Mercedes. Didier et Freddy Milluy se souviendront longtemps de leurs débuts sur ce 5e Trophée des Alpes. En proie à des problèmes de radiateur sur leur magnifique MGA de 1960, l’équipage français a bien tenté de réparer, avant d’être contraint de renoncer. Tout n’est pourtant pas perdu, puisqu’ils prendront demain le départ de la 2e étape au volant de leur Mercedes moderne en catégorie Randonnée.
  •  
  • DEMAIN > ÉTAPE 2 : BRIDES-LES-BAINS – L’ALPE D’HUEZ (270 KM)
    Encore 9 ZR et quelque 10 cols au programme de cette 2e étape qui franchira les grands cols mythiques du Tour de France en enchaînant le Col de la Madeleine, le Col du Glandon, le Col de la Croix de Fer, mais aussi le Col du Galibier, le  géant des Alpes (2 642m) et, enfin, le Col de Sarenne pour la montée épique vers l’Alpe d’Huez au départ du Lac du Chambon, par un versant nettement plus étroit et compliqué que les habituels 21 virages. Déjeuner à Villargondran, dans la vallée de la Maurienne.

 

LE SAVIEZ-VOUS ?

Le Cormet de Rosselend et la folie de Chiappucci

Même s’il ne que flirter presque avec les 2000 mètres, c’est un col dont le nom est à lui seul un véritable poème. Cormet de Roselend … un nom à nul autre pareil, se prononce lentement, comme les gens du pays. Cormet viendrait du latin « Culmen » qui signifie « sommet », en patois Beaufortin. Ce qui est certain, c’est qu’il est le col savoyard typique avec toutes les ses images d’Epinal : des vaches, des sonnailles, de verts pâturages, des paysages paisibles… et un fromage AOC, le fameux Beaufort. Une véritable carte postale ! Ici l’ascension se fait en vitesse courte, tout en appréciant le paysage ! Ce splendide Cormet de Roselend, fut aussi, dans l’histoire du Tour de France, le col qui servit de tremplin à l’Italien Claudio Chiappucci en 1992, lors de son audacieuse échappée vers Sestrières, avalant ensuite en solitaire l’Iseran, le Mont Cenis et la montée vers la station italienne dans l’hystérie collective que l’on devine ! 

 

 

TROIS QUESTIONS À….

Stéphanie Wante (Porsche 911 n°18) « Tombée dans la régularité à 12 ans »

Stéphanie, avant tout, êtes-vous heureuse d’être au départ de ce 5e Trophée des Alpes ?

« Oui, c’est une véritable joie de retrouver tous nos équipages amis au départ de notre première grande épreuve depuis près de deux ans. Bien que nous ayons pris part à quelques épreuves régionales, ce n’est pas vraiment la même chose. »

On dit que la régularité est toute votre vie. Est-ce vrai ?

« Un peu oui. Je suis née dans un garage. Mes premières billes étaient des roulements. J’ai commencé les rallyes au côté de mon père à l’âge de 12 ans. Et cela m’a passionné depuis le début. Après avoir remporté le Rallye des Princesses en 2017, je rêverais de remporter le Trophée des Alpes ! »

Sur la 3e ZR de cette première étape, vous réalisez le score… presque parfait avec 10 prises de temps à zéro et la 11e à 1 point. Comment réalise-t-on ce genre de performance ?

« A force de voir les équipages belges nous battre, nous n’avons cessé de travailler pour nous améliorer. Le matériel de navigation, la voiture, l’équilibre doit être parfait. Nous sommes une dizaine d’équipages à nous tenir de très près. Et franchement, nous prenons beaucoup de plaisir à nous bagarrer sur tous les rallyes entre équipages français et belges. C’est de bonne guerre… »

Infos, Classements sur :
https://tda2021.jbtc.be/