DAY 3 - Stage 3

 

 

COMMUNIQUÉ DE PRESSE

Mercredi 15 septembre - Étape 3 : L’Alpe d’Huez – Brides-les-Bains (265 km)

Chassé-croisé en Savoie !

La tête dans les nuages, le Galibier s’est montré plus nébuleux que la veille. Pas question pourtant d’afficher grise-mine ! En basculant au sommet pour son retour en Savoie à l’occasion de cette 3e étape, le Trophée des Alpes a retrouvé un ciel plus clément en glissant sur le versant nord, direction Brides-les-Bains. Mais entre pétarade de pot d’échappement et coup de chevrotine, il y avait concurrence dans l’écho résonnant dans la vallée. Tant sur les lacets routiers qu’au plus profond des bois, la chasse était ouverte en Savoie ! On aurait pu espérer voir les fins limiers français recadrer les échappés belges. Il n’en fut rien. Tout au contraire, ce furent même nos amis du Nord qui se livrèrent bataille. Tout au long de la journée, le trio de tête s’est rendu coup pour coup. André Lamotte et Joseph Pollet (Lancia Fulvia n°8) signent la victoire d’étape, pour se rapprocher à deux points seulement de la 2e marche du podium, toujours occupée ce soir à Brides-les-Bains, par le duo Decremer-Lienne (Opel Ascona 2000 n°17). Quant à Yves Deflandre et Jean-Marc Piret (Porsche 944 n°1), les tenants du titre et leaders de cette édition depuis hier, ils conservent la tête. Avec dix points seulement séparant ces trois-là, le final jusqu’au Grand-Bornand promet une suspense intense lors de la dernière étape !

  

  • SARENNE EN TOUTE SÉRÉNITÉ. Il fallait être particulièrement bien réveillé, au petit matin, pour dévaler le col de Sarenne, sous la pluie et parsemé de graviers pour quitter L’Alpe d’Huez en direction du col du Lautaret et du Galibier. C’est en toute sérénité que Christian et Anne-Marie Badoz (Porsche 911 n°21) ont géré cette piste noire, signant 2 points de pénalité seulement sur 6 prises de temps !

  

  • DECREMER ÉVITE LA PÉNALITÉ. Deuxièmes du classement général ce matin au départ de L’Alpe d'Huez, Michel Decremer et Patrick Lienne (Opel Ascona 2000 n°17) se sont trompés sur la modification de liaison entre la ZR21 et la ZR23. Se présentant avec une bonne demi-heure de retard au départ de l’ultime secteur matinal, ils n’écopèrent pourtant d’aucune pénalité, puisque l’annulation de la ZR22 pour travaux annulait également le temps imparti pour effectuer la liaison pour le départ de la ZR suivante.

 

  • AU GALIBIER, ON TIRE À VUE ! Avec une visibilité réduite à moins de 20 mètres, il fallait oser attaquer les pentes du col du Galibier en toute confiance. Surnommé le Cannibale, en référence à son légendaire compatriote Eddy Merckx, Yves Deflandre, assisté par Jean-Marc Piret (Porsche 944 n°1) croyait s’être offert une nouvelle victoire sur le géant des Alpes avant qu’André Lamotte et Joseph Polet (Lancia Fulvia), d’autres Belges, vainqueurs de cette étape, ne viennent leur brûler la politesse.

  

  • DEMAIN > ÉTAPE 4 : BRIDES-LES-BAINS–LE GRAND BORNAND (250 KM)
    A nouveau 8 ZR et pas moins de 9 cols au programme de cette ultime étape avec, le Col des Avanchers, le Col de Tamié, le Col du Fort du Mont, le Col de la Forclaz, le Col de l’Arpettaz et le Col des Aravis avant de se laisser glisser jusqu’au podium final dressé au cœur du Grand-Bornand. Le déjeuner du jour se fera à Albertville.

 

LE SAVIEZ-VOUS ?

Le Trophée des Alpes, digne héritier de la Coupe des Alpes

Le Trophée des Alpes est aujourd’hui la seule épreuve pouvant se montrer digne du grand héritage d’une épreuve légendaire comme la Coupe des Alpes. Créé en 1932 l’épreuve devra attendre l’immédiat après-guerre pour démarrer vraiment. Dès la libération, la passion de la compétition automobile revient et l’idée d’organiser une Coupe des Alpes nait. A cette époque, il n’y a plus rien : ni essence, ni pneus et que des autos anciennes qui ont échappées à la destruction ! Pas simple, d’autant plus qu’il faut des autorisations et des bons d’achats pour tout… Mais la Coupe des Alpes a inauguré en 1946, sans moyens mais en fanfare, la grande aventure des rallyes modernes d’après-guerre, et ceci plusieurs années avant toutes les autres épreuves internationales. L’aventure Coupe des Alpes a duré 24 éditions, jusqu’en 1971, organisée avec courage et ténacité par l’Automobile Club Marseille Provence. Cinquante ans plus tard, le Trophée des Alpes perpétue la tradition…

TROIS QUESTIONS À….

Ferruccio et Carlo Nessi (Mini Cooper S n°53) : « Nous pouvons viser le top 4 !»

 

Ferruccio et Carlo qu’est-ce qui vous a décidé à vous relancer une troisième fois sur ce Trophée des Alpes ?

« Vous savez, nous sommes du Tessin, de la région du Lac Majeur et pour des Suisses, nous sommes vraiment passionnés d’automobile et de rallyes. Nous avions eu de la malchance… Donc nous sommes revenus pour prouver que notre Mini méritait une meilleure place au classement. »

Depuis le début du rallye, vous avez soufflé le chaud et le froid avec des résultats remarquables et, parfois, des pénalités lourdes. Expliquez-nous…

« Nous avons connu quelques péripéties. La dernière en date ? Au bas du col de la Madeleine aujourd’hui les freins étaient bloqués. Nous avons démonté tout le système et quelqu’un nous a offert une pièce d’un euro pour résoudre le problème. Demain nous repartons donc de plus belle !»

Vous êtes 10es au général au terme de cette 3e étape. Quel classement final pouvez-vous encore viser ?

« En reprenant 40 points aux adversaires classés devant nous, le top 4 est encore accessible ! Car devant il y a les Belges ! Mais finir devant les Français, ce serait pas mal ! »
 

 

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